La relation intime entre le cheval et l’homme fait partie de l’histoire de l’humanité depuis des décennies. Fidèle compagnon, indispensable au quotidien, l’animal constitue un outil essentiel dans le développement et l’environnement au sein duquel évolue son maître. Pour pouvoir s’inscrire dans le registre des acteurs de développement durable, l’équitation doit respecter ses principaux volets. Mais le cheval remplit-il toutes les conditions pour pouvoir acquérir ce titre? Quelle est la relation entre équitation et développement durable ? Réponses.
Les trois piliers du développement durable
L’impact de l’exploitation de son environnement par l’homme a conduit à une importante dégradation de son espace de vie ainsi qu’à des conséquences négatives sur sa santé et son bien-être. L’optique du développement durable est orientée dans ce sens pour que les générations futures puissent vivre en harmonie dans un cadre sain et en bonne santé. Pour répondre à cette problématique, trois piliers sont à considérer : l’efficacité économique, l’équité sociale et la qualité environnementale. Leur combinaison tend vers une gestion saine et durable, un accès au logement, à la santé et à l’alimentation pour tous, et à la préservation du milieu naturel. Parmi les outils mis en œuvre, le cheval est mis à l’honneur, et équitation et développement durable sont deux principes indissociables.
Le cheval, partenaire de lutte contre la dégradation de l’environnement
Pour comprendre le rôle du cheval dans le respect de l’environnement et mettre en lumière le lien équitation et développement durable, trois facteurs sont à prendre en compte. Tout d’abord, de considérer le cheval comme une énergie renouvelable. Toujours présent dans les champs pour garantir les travaux agricoles, le transport hippomobile est maintenant visible en ville dans certaines régions pour se relayer avec les différents moyens de transport actuels. Il limite ainsi l’utilisation d’énergie polluante. Ensuite, les déchets des chevaux constituent un engrais efficace à utiliser dans les champs. Et finalement, les centres d’équitation mettent les équidés à contribution pour le maintien de l’équilibre de l’écosystème à travers la gestion des systèmes herbagers. En étant introduits dans le système de pâturage, les chevaux modifient la flore et créent une nouvelle faune.
L’équitation, vecteur de l’action sociale
Le cheval a depuis longtemps été mis au service des hommes pour les aider à résoudre certains problèmes de la vie quotidienne. Il s’agit entre autres de sa fonction de médiateur thérapeutique et social. Les domaines les plus prisés sont l’équithérapie (sentiment de mieux-être), l’hyppothérapie (motricité, corps et biomécanique), la RPE (rééducation par l’équitation), la RPC (rééducation par le cheval) et les AAC (activités adaptées avec le cheval). Les atouts de l’équitation tournent autour de différents axes : le soin notamment pour aider les personnes présentant un handicap mental et physique, la réinsertion sociale destinée aux jeunes, adolescents et adultes en difficulté (scolaire, familiale, social, travail, comportemental …) et la sensibilisation orientée vers différents thèmes (respect de l’environnement …).